dimanche, novembre 05, 2006

Argument du stage d'analyse filmique

Quelles significations pouvons-nous déduire des différentes figures de l’enfant au cinéma dés lors qu’il est confronté au mal? Qu’il en soit la victime ou qu’il en soit à l’origine.



Dans le Gaucher d’Arthur Penn, c’est la figure de l’adolescent en tant que passage qui est interrogée. Dans l’accouchement impossible à la société. Et avec le mal la question du rapport au contexte est posée. La conformité ou la dérogation aux règles aux conventions et codes. Comme s’il n’y avait plus que deux termes : soumission ou révolte. Dans les deux cas : violence.



En posant des enfants énigmatiques dont la provenance est mystérieuse le film de John Carpenter, Le village des damnés paradoxalement interroge ce qu’il en est de leurs parents. Et d’ailleurs dans quel rapport le mal entre t-il avec la question de l’origine ? Ce cinéma dans sa forme et dans sa force construit une figure de l’inconnu : qui sont finalement nos parents, qui sont nos enfants et d’où venons-nous ? Mais l’inconnu se déplace et c’est l’humain dans ses actions ou réactions qui devient l’énigme.




Dans L’enfance nue de Maurice Pialat la cruauté et la tendresse, sont les deux pôles d’une même tension. Mais le spectateur lui-même n’est pas épargné, embarqué dans une spirale implacable, entre des coups abrupts et des enveloppements. De la cruauté et de la tendresse. Le mal sous la forme de la blessure sort du sujet du film pour devenir principe de filmage.


De la sorte nous observerons quels moyens chaque film utilise de façon particulière pour nous faire rentrer, en tant que spectateur et en tant qu’analyste dans cette question du mal et de l’enfant ? Trois films, trois genres, trois problématiques au travers d’une même question ? ou bien au contraire cela renvoie-t-il à des problèmes différents dont l’enfant et le mal, n’est que prétexte ?

1 commentaire:

La Sagesse de l'image a dit…

Suivant ma disponibilité, J'espère constituer un dossier sur l'enfant et le mal au cinéma. Disponible sur demande sans doute en décembre.
Alain ARNAUD